La java, danse en vogue à partir des années 20 serait un contre-pied aux danses savantes en couple, comme la valse. Tenant de la mazurka, elle s’affiche avec une sensualité bien plus nette. Les couples sont souvent taxés d’indécents.
Issue des milieux populaires, la java est typiquement jouée à l’accordéon et rencontre un franc succès jusque dans les années 50.
Dans  » la java  » (1920) de Maurice Yvain, Jacques Charles et Albert Willemetz , interprétée par la déjà célèbre Mistinguett (1923), les paroles donnent le ton :

Quand arrive le samedi,
Sans foutre de vernis,
Ni faire de toilette,
Nous partons au galop,
Avec nos costauds,
Dans un bal musette,
Où nous nous retrouvons
Rien qu’entre mectons
Et vraies gigolettes
Deux par deux on tourne, on tourne, et on
Fredonne au son de l’accordéon
Qu’est-ce qui dégote
Le fox-trotte
Et même le chimi
Les pas english,
La scottish
Et tout c’qui s’en suit.
C’est la java,
La vielle mazurka… (Lire les paroles complètes).

Il y a beaucoup de java qui fleurissent à cette époque.
Partition d’une java typique sur diatofiddle.