La Discrète, de Stéphane Delicq, est le titre d’un de ses albums de 2001 – il y a exactement 20 ans – auquel on peut attribuer les qualificatifs tout à la fois d’élégance, désinvolture, contemplativité, comme il se dit sur internet. Ce titre correspond bien à une musique qu’on pourrait nommer de l’intime et de l’évasion.

« La musique de Stéphane DELICQ exalte à elle seule tout ce qu’un air à danser peut exprimer, réunir. Elle invite à s’évader du réel, à laisser la mélodie et son mouvement construire un « ailleurs », que chacun feuillette comme il l’entend. » Février 2010
Pierre Corbefin, directeur du Conservatoire Occitan, Toulouse (source: blog accordéon-nous).

La Discrète, de l’album éponyme, est une de ses mazurkas éternelles dont il avait le secret. Secret d’une grande connaissance de la musique classique, que des mesures rappellent parfois, comme les quelques notes finales en écho peut-être au passage très luisant… de la première Gnossienne d’Erik Satie... (cf. en bas de l’article).

La Discrète, enregistrement de Stéphane Delicq (et partition).


Erik Satie, Gnossienne n°1, par Alexandre Tharaud (et partition)