On joue les 2 voix de cet air mélancolique.
Le berger souhaite consoler la jeune fille qu’il entend pleurer dans la montagne.
On joue les 2 voix de cet air mélancolique.
Le berger souhaite consoler la jeune fille qu’il entend pleurer dans la montagne.
On suit les doigtés de Wilfried Abo pour les parties 1 et 2.
On peut jouer cet air avec clari et aboès ensemble. L’aboès prendra le thème à la tierce (Mi-Ré-Mi-Fa-etc.).
Et le jouer également à l’accordéon.
Composition du diatoniste Cyrille Brotto, on découvre cette scottish sous une forme multi-instrumentale avec Le bal Brotto-Lopez et les Ogres de Barbak (album « Quercy-Pontoise », 2018).
En complètement inattendue, Luquejada fait partie de l’album réalisé pour les 15 années du duo Guillaume Lopez – Cyrille Brotto avec l’orchestre de l’Harmonie de Tournefeuille (20 octobre 2017). Au programme: Hip-hop, jazz et suites de standards du duo.
Cette scottisch est en 2 parties au clari.
A l’origine c’est une danse de salon, sans rapport avec l’Ecosse, qui se retrouve dans de nombreuses régions. Elle est aujourd’hui une danse de bal des plus prisées qui se danse en couple.
cf. wikipedia pour les pas :
Quin te va l’aulhada, aulher ? (Comment va ton troupeau, berger ?) en Sol est un branle d’Ossau. Comme tout ces branles béarnais l’air est répétitif et lancinant.
Les deux branles Quan io eri hilha a marider et Quin te va l’aulhada se jouent l’un à la suite de l’autre, produisant un très joli passage de Do mineur à Sol comme on l’entend dans la vidéo en bas de page.
Disque « Cantas & Danças de Gasconha » Coproduction Menestrèrs Gascons & Ventadorn, 1983. Les instruments utilisés ne sont pas tous du domaine gascon, mélange que revendiquent les musiciens.
– Jean Baudoin : bohas, flaüta e tamborin, flaüta de sheis traucs, pifre, guitarra, sonsaina, votz e trucalhas.
– Jacques Baudoin : vriulons, sonsaina, caremèra, votz e trucalhas.
– Joan Francés Tisnèr : acordeons, clarin, votz e trucalhas.
Cantas & Danças de Gasconha de Canicula
Quin te va l’aulhada, aulhèr,
Quin te va l’aulhada
Plan que’m va l’aulhada augan
L’an qui vien dilhèu pas tan
(Comment va ton troupeau berger, /comment va ton troupeau (de brebis), / Il va bien mon troupeau cette année. /L’année prochaine peut-être pas aussi bien)
An passat capsus Bagès,
la tèrra desirada
Lo matin son a l’omprèr
Lo vrèspe a la solana
(Les bêtes sont passées au-dessus de Bagès * / l’herbe convoitée / Le matin elles sont côté ombre /L’après-midi à la soulane.)
‘Lavetz que hètz vos aulhèrs?
Dromim dens la cabana
Pensam a har lo miussat
Lèu après la lhevada
(Alors que faites-vous bergers, / Nous dormons dans la cabane / Nous pensons à faire le laitage de pain émietté /Vite après le lever.)
Puish quan èm arregolats
Batem la calhada
De çò qui èm drin fatigats
Drin luenh qu’ei l’aigueta
(Puis lorsque nous sommes rassasiés / Nous battons le caillé /De cela nous sommes un peu fatigués /Un peu loin se trouve l’eau.)
Cèrtas, n’èm pas tròp talats
Sovent bevem leitòta
Çò qui’ns da plan de chagrin
Las crabas que mancavan
(Certes, nous ne nous plaignons pas / Nous buvons souvent du petit lait / Ce qui nous fait bien peine /Les chèvres en maquaient.)
En passant a l’arrèr plan
S’i son esvarjadas
Los carboèrs de Lavedan
Las i an espleitadas.
(En passant sur le revers du plateau / Elles s’y sont effrayées / Les charbonniers de Lavedan / En ont tiré profit.)
Le mi bémol se joue en utilisant l’index et l’annulaire de la main gauche. Cependant pour assurer éventuellement sa justesse, on pourra placer aussi le majeur de la main droite comme sur la photo.
Le mib se trouve à la clef dans les airs en Do mineur (do, ré, mib, fa, sol, lab, sib), comme par exemple dans le branle « Quan io eri hilha a marider ».

« La fille à marier », Quan io eri hilha a marider, danse béarnaise de la vallée d’Ossau est un branle. Cette danse née au XVIe siècle est caractérisée par un balancement sur place puis un déplacement latéral des pieds. Elle adopte un rythme binaire sur un tempo lent comme on l’entend ici. Pour celles et ceux qui veulent étudier la question, on recommande le recueil « Les derniers branles de Béarn et de Bigorre » par Jean-Michel Guilcher.
Cet air est en DO mineur. On fera attention à bien jouer le mib. (voir l’article Technique à ce sujet).
Les deux branles d’Ossau Quan io eri hilha a marider et Quin te va l’aulhada se jouent l’un à la suite de l’autre, produisant un très joli passage de Do mineur à Sol comme on l’entend dans la vidéo en bas de page.
avec le Brotto Lopez sextet [Guillaume Lopez (Voix, Flûtes, Cornemuse) Lolita Delmonteil-Ayral (Voix, Pandereta) | Cyrille Brotto (Accordéon diatonique) | Pascal Celma (basse) | Camille Raibaud (Violon, Bouzouki, Chœurs) | Simon Portefaix (Percussions).]
Le rondo ou rondeau est une forme très ancienne d’expression. S’il s’agit pour nous d’une danse gasconne apparentée aux branles de la Renaissance (voir les branles bas et hauts de Béarn), c’est également une forme musicale traditionnelle (baroque) alternant refrain/couplets.
Ici dans ce chant des noceurs An neit tòqueram, cette nuit on touchera, on a deux phrases répétées assez entraînantes. L’air doit être joué avec un tempo rapide.
Ci-dessous le chant polyphonique par le groupe Cocanha, Caroline Dufau et Lila Fraysse s’accompagnant du tambourin à cordes.
https://cocanha.bandcamp.com/album/5-cants-polifonics-a-dan-ar
Un petit jeu sur le SOL : Sol aigu / sol grave, en final de morceau. Avec le détail dans l’exemple du Fandango.
Pour écouter et jouer le fandango complet c’est sur la page du Fandango.
Ce coquin de Pierre, c’est un petit rondeau ariégeois très entraînant et aussi lancinant.
Joué très lentement pour les débutants puis plus vite.
Voir la version avec Bruno LeTron au diato. Magnifique.
Dans l’enregistrement ci-dessous, avec un grand orchestre trad, l’harmonisation permet un jeu de questions-réponses qui déjoue le caractère répétitif.
Bien qu’elle vienne probablement de la jota aragonaise, cette danse de couple se pratique traditionnellement au Pays Basque au point qu’elle en est un emblème. Elle est suivie le plus souvent par un arin-arin.
Proche de la valse, suivant le site paysbasqueavant, guitares et castagnettes lui imposent pourtant un rythme allant accelerando. Elle est jouée initialement en 3/4.
Pierre Rouch présente les deux voix.
Voix 1
Voix 2