Tranfagaras en hommage à la route mythique des Carpates en Roumanie, par Simon Couagnon à l’accordéon et anonyme au cornet ou à la trompette.
Tranfagaras en hommage à la route mythique des Carpates en Roumanie, par Simon Couagnon à l’accordéon et anonyme au cornet ou à la trompette.
Cadeau de Phonolithe à tous les confiné.e.s en musique, 121 morceaux à partager.
Du Bal O’Gadjo aux polyphonies de cornemuses d’Airbag, de la Cie Lopez aux irlandais de Shelta, plus de 7 heures de musique trad ou néo trad et varietur.
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Cette Mal-aimable de Jean-Michel Lequerré, pour autant qu’elle soit simple, est une valse littéralement tournoyante avec ses montées et descentes de clavier. Elle porte des dénominations différentes, appelée également Valse Petit déjeuner.
La Mal-aimable est parue dans un disque du groupe FUBU (répertoire de musiques traditionnelles de Bretagne et du Centre) en 1986 dont il était un des (nombreux) membres avec Gilles Poutoux notamment. Décédé jeune, Lequerré avait une large palette de compétences musicales: un petit texte le présente sur diatomalo.
Très connue et très arrangée, on trouve une partition de cette valse avec accompagnement de piano et basse acoustique sur le site de rêve-éveillé, ainsi qu’un arrangement avec, en plus, violon et guitare.
Une tablature en P/T est à télécharger en La m chez les diouflo. Ou en Mi m sur le site cantharella.
Deux de ses amis, Jean-Luc Larivé (qui jouait en duo d’accordéons avec Lequerré) et Gilles Poutoux (mélodéoniste renommé) se retrouvent dans cette vidéo, Poutoux précisant qu’il joue bien ici du 1 rang en tiré-poussé…
Depuis des semaines Radio France est en grève. Les personnels se mobilisent pour un service public de qualité. Ils ne sont pas entendus, la directrice de la Maison ronde, Sybile Veil, refuse même de les recevoir. Mais le 8 janvier elle organise pourtant son grand show de présentation des vœux. Mauvaise idée pour elle. Son accueil, par une salle comble et mobilisée, a été à la mesure du mépris dans lequel le gouvernement semble tenir le travail magnifique de cette grande maison de la radio. Les Chœurs de Radio France ont en effet lancé l’air célèbre Va, pensiero de Nabucco de Verdi, chant de révolte contre l’oppresseur occupant (en l’occurrence autrichien en 1842), empêchant que l’affidée du ministère s’exprime.
Un grand moment d’anthologie qui nous montre la puissance de la musique, et sa capacité à rassembler les hommes dans leurs combats.
Le groupe Camille en Bal s’est vu décerner le Prix GUS VISEUR 2019 pour son premier album Me suis mise en danse (mars 2019) avec, à l’accordéon chromatique Camille Simeray, audoise et animatrice de plusieurs groupes de musique occitane. En remportant ce prix très reconnu, elle succède à la tarnaise, cabrettaïre, et chef d’orchestre Nathalie Bernat (2018) et plus loin dans le temps à Cyrille Brotto (2006).
Gus Viseur (1915-1974), a été le Django Rheinhardt de l’accordéon, introduisant le jazz dans le piano à bretelles (cf. l’émission que lui a consacrée France Musique : Autour de l’accordéon: de Gus Viseur à Marcel Azzola.). En 2018 l’Académie Gus-Viseur est présidée par Stéphane Sanseverino secondé par Philippe Krümm.
Voir le site de Camille.
Petit tour chromatique : https://www.loiretek.fr/usagers-loiretains-2/usagers-musique/301-ringard-l-accordeon-quand-le-jazz-demontre-le-contraire
Une super journée avec trois membres de l’orchestre de percussions ibériques COETUS, Rusó Sala, Aleix Tobias, Mario Mas qui animaient respectivement les stages de chant, percussions ibériques et guitare flamenca.
Les ateliers se sont déroulés le dimanche 1er décembre suite à leur concert donné la veille à Colomiers. (Voir la plaquette avec leur présentation sur le site d’Arpalhands.)
Aleix Tobias
En stage de percussions ibériques, nous avons pu expérimenter les pandero cuadrado de Peñaparda (tambourins carrés de Peñaparda), sartenes (poêles), almirez (mortiers) et vieiras (coquilles st-jacques), tous instruments de musique traditionnelle pratiqués dans l’orchestre Coetus. Ce fut une journée chargée, bien studieuse (et joyeuse) où nous nous sommes penchés sur la complexe science du rythme !
Les stagiaires d’Aleix Tobias se souviendront longtemps des To To GA Ti Ti GA To !
On pourra écouter dans les trois enregistrements audio ci-dessous quelques minutes des restitutions de la fin d’après-midi avec l’ensemble des trois groupes de stagiaires et leurs mentors (qui guident de la voix) :
En vidéo cette fois, une des restitutions de la journée par les stagiaires chants et guitare. On notera au passage la présence amicale de Lolita Delmonteil à l’accordéon diatonique, et un curieux instrument à cordes frottées, le nyckelharpa (ou violon à clefs) suédois.
Le dernier morceau du stage, « Sape Que Sape », interprété par COETUS dans son dernier disque :
Mouchti, très belle mazurka de Roland Martinez. Extraite du CD “sogni d’oro” (https://www.tradethik.com/boutique)
Interprétée par le Trio Loubelya aux « Funambals », en 2016.
Magistrale, à l’accordéon diatonique: Marie Constant; au saxophone, Florent Lalet, et à la contrebasse et clarinette Rolland Martinez.
Site : https://www.facebook.com/loubelya/
Pas du tout facile à jouer, avec une main gauche un peu décalée qui donne tout de suite le ryhtme « suspendu » de cette mazurka. Marie Constant livre un tutoriel aux accrocheurs : s’accrocher !
Lo Parpalhon est une bourrée à 3 temps, parfois dansée en farandole. Tablature sur folkadanse.
Cette danse traditionnelle d’Auvergne est ici revue et électrifiée par les Sulfateurs occitans… (Les Sulfateurs, C’est du balèti – bal populaire occitan- né de la rencontre de musiciens trad et rock qui donnent de la gnaque à la polka, de la fièvre au rondeau, du sentiment à la mazurka, du tempo à la valse… Ce sont 5 musiciens à la flûte, à la graille et cornemuse catalanes, à la guitare électrique et aux percussions, accompagnés de la fameuse Lucette qui mène le bal et accompagne les danseurs débutants.)