On joue les 2 voix de cet air mélancolique.
Le berger souhaite consoler la jeune fille qu’il entend pleurer dans la montagne.
On joue les 2 voix de cet air mélancolique.
Le berger souhaite consoler la jeune fille qu’il entend pleurer dans la montagne.
On suit les doigtés de Wilfried Abo pour les parties 1 et 2.
On peut jouer cet air avec clari et aboès ensemble. L’aboès prendra le thème à la tierce (Mi-Ré-Mi-Fa-etc.).
Et le jouer également à l’accordéon.
Composition du diatoniste Cyrille Brotto, on découvre cette scottish sous une forme multi-instrumentale avec Le bal Brotto-Lopez et les Ogres de Barbak (album « Quercy-Pontoise », 2018).
En complètement inattendue, Luquejada fait partie de l’album réalisé pour les 15 années du duo Guillaume Lopez – Cyrille Brotto avec l’orchestre de l’Harmonie de Tournefeuille (20 octobre 2017). Au programme: Hip-hop, jazz et suites de standards du duo.
Une ornementation utilisée dans. une castanha du Couserans.
La Castanha du Couserans, est une bourrée traditionnelle d’Ariège.
Elle se danse par 4, chaque danseur faisant des pas vers le danseur en face de lui, puis vers celui de côté, puis chacun se croisant et re-croisant au centre par deux fois pour reprendre les petits pas en face et de côté.
En voici deux à l’aboès. Et au tempo dans la seconde vidéo.
Dans cet ensemble de valses, les deux premières sont déjà connues et on renvoie à la page 2 valses du Couserans.
Révision :
« Il y a 6 mois que c’était le printemps. » comporte un Fa #.
On verra pour « La pastora a logar » à bien gérer les doigtés de Si b et Mi b.
Nouvelle valse : elle demandera de jouer sur les doigtés de Si b et Do.
C’est une découverte, par l’intermédiaire de Bernard Fourtet, musicien enseignant, émérite sacqueboutier, joueur de l’improbable ophicléide et redécouvreur du serpent, une découverte non pas de la musique ancienne, mais du travail du musicien et musicologue anglais David Munrow, disparu jeune mais ayant laissé derrière lui une somme de richesses toujours vivantes aujourd’hui pour les spécialistes.
Le disque Instruments of The Middle ages and Renaissance, enregistré par The Early Music Consort of London en 1976 – fondé par lui-même et Christopher Hogwood – est un cours d’histoire de la musique.
Ce choix de pièces illustrées par des instruments que Munrow est allé rechercher un peu partout, nous surprendra souvent par les sonorités proches de celles de nos propres instruments « traditionnels contemporains ». Pour preuve cette Saltarelle aux Bagpipes (cornemuses) qu’on pourrait s’approprier sans mal en « trad ».
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Pour jouer dans le même morceau successivement le Fa bécarre et le Si bémol sans s’emmêler les doigts on répétera la dernière partie de La violonneuse (dite valse de La Pastora a lugar) comme on le voit dans cet extrait.
L’échelle de Ré mineur naturel est : ré, mi, fa, sol, la, si♭, do, ré.
Tandis que celle de Ré majeur est : ré, mi, fa♯, sol, la, si, do♯, ré.
Les branlous de la Montagne noire mettent en musique la tonalité de Ré min.
Exercice :
Deux valses du Couserans *:
– En Sol majeur « Il y a 6 mois que c’était le printemps » (sol, la, si, do, ré, mi, Fa#…)
– En Sol mineur « La pastora a logar » (sol, la, Si b, do, ré, Mi b, Fa…)
Ces deux valses du Couserans ont été enregistrées par Pierre Rouch et Michael Bourry (https://youtu.be/PmNCyAhL0qk).
* On peut retrouver ces valses et leurs variantes en d’autres tonalités dans le recueil paru en 2023 Balls i Danses del Pirineus / Balhs e Dances deth Pirenèu, N°5, Val d’Aran e Couserans, de Jusèp Boya e Busquet auquel a participé Pierre Rouch.
Passage un peu délicat du Do # au Mi aigu.
Pour le Ré tous les trous sont bouchés excepté le trou d’octave, puis pour le Do# aigu seuls les perces de la main droite sont bouchées. Il faut bien tenir le hautbois en s’aidant de la main droite, tous les trous bouchés pour le Ré.
L’exercice à répéter : Ré, Do#, Si, La.
Voir le tableau.